Tout ce qu’il y a à savoir sur 15 variétés de fruits à noyau responsables.
Les fruits à noyau sont un plaisir estival éphémère, mais il est encore plus rare de trouver quelqu'un qui les cultive de façon durable. C'est sur les côtes du Lac Ontario à Niagara (une région qui jouit d’hivers doux et d’étés chauds) qu’on est tombé sur un des rares fruiticulteurs responsables du coin, Torrie de Warner’s Farm. Torrie Warner, comme son père (un jeune homme de plus de 90 ans) et son grand-père avant lui, cultive une centaine de variétés de fruits à coque sur ses 60 acres de vergers ancestraux - le tout sans pesticides de synthèse.
Pour vous permettre de profiter pleinement de la courte saison des fruits de Torrie, consultez ci-dessous un guide bien alléchant pour vous aider à mieux les connaître et savoir quand ils arrivent.
Des pêches responsables, mûries à même l’arbre.
Pêches jaunes : Croyez-le ou non, Torrie cultive une centaine de variétés de pêches jaunes. Chacune produisant une récolte de deux semaines, elles se succèdent au cours de l’été pour prolonger la saison de la mi-juillet à la fin septembre. Semblables en apparence et au goût, sans l'œil assidu de Torrie, c’est presque impossible de les différencier.
Pêches blanches : Moins acide et plus sucrée que les pêches jaunes, la chair délicate des pêches blanches les rend moins propices à la vente commerciale. Autant pour nous, Torrie nous gâte de pêches blanches de la fin juillet à la fin août.
Pêches Baby Gold : Récoltées de la mi-août à la fin septembre, ces pêches à la chair ferme tiennent leur forme à la cuisson - parfaites en conserve ou grillées.
Pêches Tango : Ces petites pêches plates, sucrées et juteuses ont une chair plus ferme que d'autres variétés. Elles sont cueillies, prêtes à déguster de la mi-août à la fin septembre.
Pêches Red Buenos : Similaires aux pêches tango, seule la couleur de la chair rouge orangé les différencie. Comme dit Torrie « je les cueille quand elles sont prêtes, je ne saurai dire exactement quand ».
Des fruits frileux et fragiles.
Abricots : Ce fruit ne se plaît pas en Ontario - une tempête de neige printanière tardive ou un demi-degré trop bas et les abricots rendent l'âme. Une bonne récolte ne se produit donc qu’aux 3 à 4 ans, mais quand il en a, Torrie nous les envoie de la mi-juillet à la fin août.
Les cousines des pêches sont capricieuses.
Nectarines : Sans leur duvet protecteur, les nectarines sont la proie d’insectes et d’autres parasites. Le peu de nectarines que Torrie produit sont prêtes du début août jusqu’à la fin septembre.
Des prunes locales pour tous les goûts, de l’été à l’automne.
Prunes jaunes : Les premières de la saison, ces petites boules d’or sucrées et juteuses font leur apparition début juillet.
Prunes Shiro : Récoltées début août, cette variété californienne date des années 1900 - Torrie est d’ailleurs agréablement surpris que cette prune ait trouvé son comble en Ontario.
Prunes vampires : Ces prunes de fin d’été (mi-août à la fin septembre) ont été nommées par Torrie et son voisin en raison de leur chair rouge vermeil.
Prunes violettes : Élaborée pour le climat ontarien dans le centre de recherche Vineland (avec qui Torrie travaille en étroite collaboration), cette prune a une courte saison, allant de la fin août à la mi-septembre.
Prunes Damson : Abondante de la mi-août jusqu’à la fin septembre, la Damson est l’incontournable prune de l'Ontario - Torrie nous confie que toutes les grand-mamans de la région en font de la confiture.
Prunes italiennes : Prêtes à la mi-septembre, ces prunes sont récoltées jusqu’à l’Action de grâce et ne manquent jamais au festin familial de Torrie.
Prunes allemandes : Les dernières prunes de la saison atteignent leur apogée de la fin septembre à la mi-octobre. Avec leur goût sucré et leur chair dorée, ce sont les prunes préférées de Torrie.