À nos producteurs locaux qui terminent la saison 2025 avec brio.
Chaque année, nous prenons la route pour visiter nos partenaires de longue date afin de prendre de leurs nouvelles, sillonner leurs terres, puis les remercier pour leur dévouement qui fait de l’été la meilleure saison au Marché. Ce sont les longues journées dans les champs à traiter chaque culture aux petits oignons qui nous permettent de remplir vos paniers d’une incroyable diversité de fruits et légumes cultivés sans pesticides de synthèse. Malgré les pluies diluviennes et les chaleurs soudaines qui ont mis leur résilience à l’épreuve, nos amis maraîchers ont su transformer les défis en abondance une fois de plus. Et c’est loin d’être terminé - tant que le premier gel ne s’est pas pointé, ils continueront de nous gâter avec leurs récoltes.
Alors chapeau à nos producteurs, qui vous partagent un brin de leur saison ci-dessous et dont les récoltes garnissent le Marché de plus belle avant la fin de la saison.
Bio-Saveur, Laval et Mascouche
Bio-Saveur remplit vos paniers dès l'arrivée du printemps, jusqu’au givre d’automne. Mais pas sans pépins… Dès que la neige a fondu, Karl Gagnon a constaté que des chevreuils (attirés par le trèfle planté dans ses champs) avaient grignoté ses plants de fraises pendant l’hiver, retardant inévitablement le début de sa saison. L’été a aussi commencé sous des pluies abondantes qui ont fait pousser les mauvaises herbes plus vite que les légumes, gardant Karl et son équipe très occupés. Quand le ciel s’est dégagé et que la chaleur s’est installée, les champs ont enfin retrouvé leur rythme!
L’été à la ferme rime aussi avec bonne compagnie. La mère de Karl (photographiée à ses côtés ci-dessus) y passe la belle saison avant de partir au Mexique pour l’hiver, s’occupant des tâches plus légères et restant proche de la terre. Jusqu’à présent, les cerises de terre ont été la vedette de l’été, tandis que les patates douces se développent sous terre et que les rangées de choux de Bruxelles prolifèrent.
Les Jardins d’Ambroise, Saint-Ambroise-de-Kildare
Les Jardins d’Ambroise prolongent la saison avec brio. Lors de notre dernière visite à la ferme (où notre équipe a croqué à pleines dents dans un céleri fraîchement cueilli), Sébastien Rivest nous a partagé que la saison a été très bonne et que les temps chauds ont joué en sa faveur! Lui et son équipe ont planté des courgettes à plusieurs reprises afin d’en récolter plus longtemps, puis ont même retardé l’ensemencement de leurs courges d’une semaine pour éviter qu’elles ne mûrissent trop tôt.
La saison est loin d’être terminée, mais la petite famille pourra profiter d’un hiver reposant. Dans les prochaines semaines, on peut s’attendre à recevoir encore quelques courgettes et céleris, puis une panoplie de courges pour vos recettes d’automne. Et une fois les terres couvertes d’un manteau blanc, Sébastien, sa femme Julie et leurs enfants troqueront les tracteurs pour les traîneaux, profitant des champs en dormance pour dévaler les collines qui se trouvent sur la ferme.
Jardins Glenorra, Godmanchester
Les Jardins Glenorra sont la preuve qu’il faut tout un village pour faire rayonner les champs. La saison de Julie Tardif et Ian Aldridge a commencé en peur lorsque les pollinisateurs ne se sont pas montrés, mettant leurs courgettes en danger jusqu’à ce que la paire introduise des bourdons pour prêter main-forte. À partir de là, les carottes ont vu le jour, suivies des betteraves, pommes de terre, citrouilles, courges poivrées blanches et radis.
Cet été, (presque) toute la famille s’est mise à la tâche. L’aîné, diplômé en mécanique agricole, a passé les périodes de sécheresse à transporter de l’eau pour maintenir les champs en vie - alors que les plus jeunes donnaient un coup de pouce lorsque nécessaire. Aux côtés de leur équipe tissée serrée de 12 travailleurs du Mexique (dont Carlos, les mains pleines de carottes ci-dessus), ils ont traversé la saison avec panache, puis le soleil d’automne leur promet déjà des récoltes abondantes à venir.
Ferme aux pleines saveurs, Saint-André-Avellin
À la Ferme aux pleines saveurs, Chantale Vaillancourt et Martin Turcot cultivent de tout. Cette année a débuté sous le signe de l’abondance, puis comme seule la météo québécoise sait le faire, tout a basculé, forçant le duo à ajuster rapidement l’irrigation dans ses champs. Le gros soleil a heureusement limité les maladies, même si les oignons, poireaux, maïs et choux-fleurs se sont faits un peu plus petits.
Ce qui distingue leur travail, ce n’est pas que leurs savoureuses cultures, mais bien les gens qui les font pousser. Chaque été, la même équipe venue du Guatemala revient avec son savoir-faire et son dévouement. La paire accueille ses travailleurs dans leur langue, échangeant les « mercis » pour des « gracias » dans un partenariat fondé sur le respect. Sur la photo ci-haut, vous pouvez d’ailleurs voir Jonathan (en rouge) qui a passé son sixième été à la ferme, puis Arnoldo et son lancer agile qui en est à sa quatrième saison.
Ferme Chapeau Melon, Ange-Gardien
À la Ferme Chapeau Melon, François Biron cultive ce que peu arrivent à faire pousser. Si la chaleur quasi tropicale de l’été a été positive pour une chose, c’est bien pour ses fruits. Le melon canari, le cantaloup et le melon d’eau sans pépin (le préféré de François) ont été plus juteux les uns que les autres, même s’ils sont restés plus petits qu’à l’habitude. C’est maintenant l’heure de préparer ses serres pour les épinards d’automne et pour les premières récoltes de bébé gingembre (!) qui s’étendront jusqu’au mois de novembre.
Avec autant d’espace naturel consacré au bio, les champs de François bourdonnent de tous les côtés. Il a d’ailleurs loué une de ses parcelles à une fleuriste locale, donnant à ses terres un éclat coloré pour bien démarrer ses journées, puis attirant encore plus de pollinisateurs.